Capucine chargée de la communiquation nous informe de la vente du 18 mars dernier ((Vente no: 5629) au cours de laquelle des bouteilles (par 12) ou des magnums (par 6) de Vosne Romanée, Echézeaux et autres Château Le Pin ont atteint des prix variant de 25300 € à 37735 €.
Voici ma réponse : Chère Capucine
En buvant du Château Pétrus, par exemple, je bois un vin qui coûte 17,50 € a produire brut, son prix de vente à la propriété demeure raisonnable, la différence avec des acheteurs d’étiquettes réside dans la cupidité du genre humain. Heureusement que d’autres personnes s’intéressent aux oeuvres caritatives. Mais il faut bien vivre, évidemment.
Pour autant je ne suis pas un moraliste paradoxal. Cordialement Roger Clairet
Et pourtant, à Bordeaux, les propriétaires et négociants resserrent les rangs pour faire face à la chute des prix sur le marché américain, apparue après que le plus gros client des vignobles bordelais – Diageo Chateau & Estate Wines, filiale américaine du britannique Diageo – a liquidé par deux fois ses énormes stocks d’invendus, avec des rabais de 40 à 60%.
La désertion de DC&E laisse également une superbe opportunité aux compagnies de négoce désireuses de récupérer cette place royale! Trois rivalisent aujourd’hui en ce sens : la Compagnie Médocaine, Joanne Bordeaux et Diva qui ont acquis auprès de l’ex leader pour des millions de dollars de vins déstockés.
Mais certains viticulteurs ont pris la décision sans précédent de racheter leur propre vin pour les rapatrier, comme le mythique Pétrus ou le Château Gruaud Larose. (Source AFP) Les buveurs d’étiquettes se seraient-ils trompés d’adresse ? Roger Clairet laradiodugout.fr