La tonnellerie française représente aujourd’hui, en valeur, le premier marché du chêne français, une matière première qu’elle achète à plus de 70% à l’Office National des Forêts. Afin de présenter les enjeux de la filière et d’en exprimer les attentes, les représentants des Tonneliers de France ont récemment rencontré ceux de leur principal fournisseur.
Depuis une dizaine d’années, la consommation mondiale de vin augmente de 2% par an, une progression qui concerne particulièrement les vins de qualité, parmi lesquels les vins élevés sous bois.
La tonnellerie française, dont le savoir-faire et la qualité des fûts sont unanimement reconnus, est leader mondial. Cette performance la place comme l’unique activité « bois » excédentaire de la balance commerciale française et participe à la réputation internationale de la « forêt tricolore ». Et pour ne pas subir, à terme, la concurrence de nouveaux pays producteurs, voire de produits alternatifs, elle entend se donner tous les moyens pour se maintenir à ce niveau.
La tonnellerie française représente en effet, en valeur, et de loin, le premier marché du chêne français (environ 265 000 m3 de grumes en 2011, soit 106 M€) qu’elle achète à 70% auprès de l’ONF. Compte-tenu de l’évolution récente de l’institution, il importait aux Tonneliers de France de présenter leur profession et leurs attentes à MM. Viné, Directeur de l’ONF, et Gamblin, Directeur technique et commercial Bois.
A l’issue de la réunion de travail, les représentants de l’ONF et des Tonneliers de France ont été aimablement accueillis par M. Naulet, directeur de l’Union des Producteurs de Saint-Emilion, l’un des plus importants opérateurs de la région. L’occasion de présenter différentes techniques de vieillissement et d’élevage et de déguster un vin haut de gamme vieilli dans un fût issu du fameux chêne Morat.
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