C’est une spécialité française: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
Dans le dossier de la fameuse Cité de la Gastronomie, l’annonce de la ville hôte qui devait initialement intervenir aujourd’hui, pourrait bien être reportée. On parle d’avril, pourquoi pas le 1er !
On mettrait donc sur la table plusieurs Cités de la gastronomie. Pour ménager la chèvre et le chou et les susceptibilités des maires candidats, le gouvernement réfléchirait en ce moment à « un ticket commun », une fondue en quelque sorte. C’est ce qu’on appelle la surprise du Chef!
Allez on met dans le même poêlon Dijon, Tours, Lyon. Dijon, pour les vins, Lyon pour la tradition gastronomique et Tours pour l’enseignement. Tours qui sera ainsi récompensée d’avoir soutenu et créé le dossier d’inscription du repas gastronomique des Français au patrimoine immatériel de l’Unesco.
Vous vouliez un plat du jour on vous propose en plus l’entrée et le dessert, quant à l’addition vous n’allez tout de même pas faire la fine bouche.
Sacrée politique: des demi-portions de la gastronomie, il fallait y penser. A force de morceler, de délocaliser, on va retrouver cette belle idée … en miettes.
Thierry Bourgeon. laradiodugout.fr
Merci Jean-Michel,
ce commentaire me va droit aux cordes vocales. Le 8 heures de France Inter est loin mais pour le plaisir je compte un des ces jours mettre en ligne des versions audios de mes petits éditos.
Bien amicalement.
Thierry
Bonjour,
Très bon petit édito sur une ratatouille voire une ragougnasse bien de chez nous…
Un regret : dommage qu’elle ne soit pas sonore pour l’entendre de la bouche de l’homme du 8h de France Inter qui a accompagné mes réveils lorsque j’étais étudiant.
Ce serait bon de vous réécouter j’en profite parfois lors de vos interviews.
A très bientôt et longue vie à votre site !