Et de huit. C’est la 8ème fois que la France remporte à Lyon, la Coupe du monde de pâtisserie, l’un des prestigieux concours du Salon international de la gastronomie (Sirha) dont c’était la 15ème édition. Un parcours sans faute au terme de 10 heures d’épreuves.
L’équipe tricolore: Jean-Thomas Schneider,Bastien Girard, Etienne Leroy, Marc Rivière ©AB3C/sirha
« C’est une grande fierté de rentrer dans la famille des champions du monde« , a déclaré devant des proches en pleurs et une nuée de journalistes, Étienne Leroy, un des membres de l’équipe de France. « J’ai du mal à réaliser, ça fait un an qu’on se dit que c’est possible. » L’impressionnante réalisation des Tricolores se compose d’un guitariste, cheveux et cravate au vent, dont le blouson de cuir est en partie couvert de roses en sucre, élément technique imposé. Le musicien est accompagné d’un batteur en chocolat, torse nu et vêtu d’un jean plus vrai que nature.
un jury impressionné par la réalisation très branchée des tricolores ©AB3C/sirha
La France s’est également vue décerner le prix du Vase de Sèvres du président de la République, récompensant le meilleur buffet artistique.
Tout en douceur ©GLS
Japon et Suisse sur le podium. Les supporters français ont brandi une banderole, où était écrit : « Faites-nous rêver« , tandis que ceux de la Suisse, arrivée troisième, faisaient sonner des cloches de vache.
bonheur des supporteurs ©AB3C/sirha
L’équipe suisse composée de Cédric Pilloud, Jorge Cardoso et Jean-Baptiste Jolliet, s’était pourtant fait une grosse frayeur quand, à moins de trente minutes de la fin de l’épreuve, une partie de sa pièce en sucre, sur le thème du monde du Dracula, s’était effondrée. Après un moment d’abattement, les coéquipiers se sont mutuellement encouragés pour continuer de monter jusqu’aux dernières secondes les parties restantes de leur loup-garou aux crocs saillants.
le Dracula des Suisses examiné sous toutes les coutures ©AB3C/sirha
Pour la troisième année consécutive, le Japon,dont l’équipe était composée de Takahiro Komai, Yoshiaki Uezaki et Takao Yamamoto, a dû se contenter de la médaille d’argent. Vingt-deux équipes concourraient cette année, venues de quatre continents. La précédente édition de cette Coupe du monde de la pâtisserie, en 2015, avait été remportée par l’Italie.
Gabriel Paillasson, président fondateur de la Coupe du Monde de la Pâtisserie, exprime sa satisfaction sur le concours : « Toutes les nations, même les moins aguerries ont fait du très bon travail. C’était un magnifique événement avec beaucoup d’ambiance, à l’image de la belle évolution de la pâtisserie dans le monde. »
Place maintenant à la finale du Bocuse d’or qui se déroule sur deux jours, les 24 et 25 janvier. 24 candidats sont en compétition…5 heures et 35 minutes, pas une seconde de plus : c’est le temps imparti pour interpréter un produit principal imposé. Côté service au plat, le Bocuse d’Or assumera fièrement son identité lyonnaise et, au-delà, bien française. Pour fêter les 30 ans, les candidats devront créer un « Poulet de Bresse aux crustacés » sur la base d’une interprétation de la fameuse recette lyonnaise du « Poulet aux écrevisses ». Pour le thème assiette, mise en en lumière du végétal. Les candidats de cette finale devront réaliser une création 100 % végétale, composée exclusivement de fruits, légumes, céréales, graines ou légumineuses.
Janvier 2017/laradiodugout.fr
