De sa Provence natale, muni d’un bac agricole et d’une formation de paysagiste – pépinieriste, il part à 22 ans voyager dans des pays qui le font rêver : Malaisie, Singapour, Thailande, Chine, Indonésie… avec la volonté de s’y installer. Cela sera le Laos, puis le Viet Nam, deux pays dont il tombe amoureux.
L’idée de commercialiser de la gomme aromatique de Benjoin (une spécialité laotienne très utilisée à Grasse) l’amène peu à peu à travailler sur les huiles essentielles et développer une collaboration avec des parfumeurs. Pour eux, il se met en quête de plantes rares (ou inconnues) dans les forêts, collines, potagers et rizières.
Mélisse des Pagodes (au Laos), bois de teck, bois de padouk, cardamome sauvage épicée fruitée, basilic à odeur de verveine…après les premiers tests olfactifs, il les distille en laboratoire, obtient des extraits et procède à des échantillonnages qui seront testé à Grasse pour des formulations parfum. Par centaines de milliers au fil des années, car peu ont la chance de connaître un courant commercial «dans ce domaine, le plus difficile n’est pas la recherche, mais son application au stade industriel avec des produits de qualité, une quantité et des prix (raisonnables) et réguliers..»
Connaissance des plantes et des épices, découverte d’espèces rares, expertise en parfumerie : le pas est vite franchi pour développer ses propres recettes. Avec son associé vietnamien il lance des lignes de produits naturels parfumants, des huiles essentielles distillées et vendues localement. Ce qui l’amène à créer de plus en plus de signatures olfactives et produits Spa pour de grands hôtels : Intercontinental de Hanoi, Sofitel Métropole, Victoria Sapa, Novotel Saigon….
Sans compter une marque de liqueurs (certaines sont même vieillies en fut de chêne de Cognac !). Liqueur de riz vert, de basilic ou de mangue, c’est en Indochine que l’on peut les savourer. Une activité intrinsèquement liée à ses racines familiales, car le «Papé» de Laurent Séverac avait le titre de «bouilleur de cru». Enfant, il partait avec son père le rejoindre dans les Cévennes pour distiller tous ensemble…
J’ai adoré votre parcours dans cette recherche des saveurs et des odeurs.
Avez vous trouvé le moyen de mettre en vente vos savons ou autres parfuns pour la maison Idem pour tout ce qui concerne la cuisine
Belle aventure que la vôtre et merci de nous la faire partager …un peu
Bonne route Monsieur
Meilleures salutations
D.Maricau