Découvrez ce reportage publié en plein black out. Courage. C’est une adresse gourmande, à retenir, pour l’après corona virus.
La Pataterie, cette vieille maison de famille avait besoin d’un lifting, d’un rajeunissement, d’une modernisation pour continuer a être dans le coup. Tout en restant fidèle à ses codes et valeurs d’origine.
Créée en 1996 par Jean-Christophe Pailleux, l’inspiré fondateur, l’enseigne gourmande soufflera en 2021 ses 25 printemps. Elle avait besoin d’être relookée, revisitée aux couleurs d’une esthétique contemporaine, d’un confort moderne, d’un design joyeux au goût du siècle.
Tablées ©L.Machy
Bref un look toujours cool dans un cadre plus chaleureux et cosy.
Tout en restant authentique, sans dénaturer son esprit populaire familial et gourmand.
Sans accroître ses prix d’un iota.
L’enseigne, véritable success story, abrite aujourd’hui 94 Restaurants en France et 2 en Belgique. Tous franchisés.
Le concept d’origine toujours d’actualité
Il est simple et n’est jamais tombé en désuétude.
Le client aime manger dans un endroit sympa. Le même produit partout de façon à se créer un repère rassurant.
La spécialité ? La populaire et copieuse pomme de terre au four cuite sans graisse, accompagnée de viande de qualité ou de fromage. Salade fraîche, assaisonnement maison.
Pas n’importe quelle pomme de terre. Cultivée en France par des producteurs locaux. Un approvisionnement locavore. Une pomme gros calibre, un grammage de 400 à 500 gr.
Et le franchisé connaît tous ses producteurs.
Avrainville premier restaurant pilote en région Île de France
la pataterie Avrainville interieur ©L.Machy
Campé en Essonne, dans la zone industrielle d’Avrainville près de Brétigny-sur-Orge et Arpajon, il est le premier des franchisés à franchir le cap du lifting. Après quelques mois de travaux bienvenus. Le résultat : une surprenante réussite.
Une hauteur sous plafond élégante donne un vent de liberté. Nouveaux espaces de détente et de confort avec canapés et cheminée. 2 espaces dédiés à la restauration traditionnelle, un espace « table d’hôtes », un bar spacieux et confortable. Également un espace intérieur où les jeunes enfants, le cœur de cible de l’enseigne, peuvent jouer sans que le bruit soit perceptible et sans souci pour les parents.
Grande tablée ou table intimiste, le choix est ouvert.
Au sol un beau parquet. Mais quelques tomettes en brique rouge rappellent la vieille bâtisse. Là encore, le client habituel n’est pas dépaysé.
Baignée de lumière naturelle par d’immenses baies vitrées, La Pataterie d’Avrainville est dotée d’une terrasse extérieure où il fait bon s’attarder.
Ouvert 7j/7 jusqu’à 23 heures
En gestation : le concept « vente à emporter »
Ticket moyen du repas : 18,30 euros
Chef référent Norbert Tarayre
La cuisine c’est son affaire.
Il a mis son talent, sa bonne humeur et sa signature dans cette emblématique enseigne. C’est la première fois que Norbert accompagne une enseigne en restauration.
Ses Plats Signature sont là. Produits frais exclusivement. Dans la carte d’hiver la pomme Amandine, le parmentier de canard, véritables gourmandises.
©DR
Les plus de ce renouveau ?
Conserver l’offre à la carte au même prix.
Cuisiner le plus possible des produits frais. Le métier de cuisinier redevient un métier intéressant. Exit l’assemblage démotivant.
Frites pas encore « maison » à Avrainville mais en projet pour très bientôt.
On s’y sent bien, on y reste, on y revient, on peut inviter ses amis, sa famille, ses clients.
Dans mon assiette ce 11 mars 2020, jour d’ouverture
2 plats fétiches. Pavé de bœuf de race limousine (ou charolaise) d’un grammage de 200 gr. Goûteuse, juteuse, persillée. De la Romanée Conti en bouche.
Servi avec son emblématique pomme au four, grammage de 400 à 500 gr, et salade fraîche (13,50 euros l’ensemble). Avec un fringant Rosé d’Anjou. Un dessert emblématique de dingue dont raffolent petits et grands : la Timbale Mont Blanc
On imagine aisément que les autres « Patatiers » vont suivre le chemin tracé…
Geneviève Guihard/mars 2020/laradiodugout.fr
