Le Salon des Vins d’Abbayes fête ses dix ans au Palais Abbatial à Paris les 9-10 avril
Les voies du Seigneur sont, dit-on, impénétrables, il n’en est pas de même des voies des vignobles des abbayes. C’est du moins le vœu pieu formulé dans l’Hérault, à l’abbaye cistercienne de Valmagne où se nichent des impressionnantes foudres remplies de Corbières dans ses chapelles latérales, par Philippe d’Allaines, président de l’Association des vins d’abbayes et fort occupé par la culture de ses 65 hectares argilo calcaire et grès rouge.
Il nous déclare alors qu’il s’apprête à monter sur Paris pour son 10e salon : « Le concept de vins d’abbayes est très porteur car il concerne à la fois le patrimoine, l’histoire, le tourisme et bien sûr le vin. Les abbayes cistériennes ont été au Moyen Age les précurseurs de nos grands vins d’aujourd’hui. D’où un intérêt particulier de la part du public qui a besoin aussi de boire une histoire de France et conjuguer le vin et le sacré. Notre salon annuel du mois d’avril est ainsi de plus en plus suivi et en passe de devenir incontournable. En cette période de crise où l’offre mondiale est pléthorique, notre approche en tant que marché de niche peut être intéressante pour l’avenir. »
Alors que la 10e édition du salon parisien des vins d’abbayes approche à grands pas en cette veille de Pâques, la messe vineuse est dite et notre pèlerinage viticole en forme d’« oenochristotourisme » s’achève ainsi sur une note optimiste en ces temps non bénis de sinistrose.
Christian Duteil / laradiodugout.fr