Editeur: MENUFRETIN
Prix public TTC : 65 €
Parution: novembre 2008
Format : 170 x 240 mm – 544 pages – tout en couleurs
couverture Intégra
Préface de Pascal Ory
ISBN : 978-2-917008-04-1
Un véritable coup de coeur de la Radio du Goût pour ce magnifique travail de l’éditeur MENUFRETIN. Cette nouvelle édition illustrée et commentée est une réussite absolue.
Thierry Bourgeon. La Radio du Goût.
Publié pour la première fois en 1873, Le Grand Dictionnaire de cuisine d’Alexandre Dumas présente-t-il encore un intérêt culinaire pour le lecteur d’aujourd’hui ? Oui, bien évidemment ! Car cette oeuvre, rédigée par l’auteur des Trois mousquetaires, est une somme monumentale, unique, drôle, érudite et éminemment moderne.
Rééditer aujourd’hui ce texte majeur de la littérature gastronomique implique de lui porter un regard neuf. Ainsi cette édition est entièrement en couleur, certains passages sont surlignés pour leur pertinence et 100 recettes photographiées. Ces dernières ont été interprétées et commentées par 50 des plus grands chefs français d’aujourd’hui (dont Michel Bras, Thierry Marx, Jean-François Piège, Arnaud Lallement, Stéphane Carrade…).
À la vue de ces photos, à la lecture de ces commentaires, on ne peut qu’être stupéfait de la modernité de la cuisine d’Alexandre Dumas. Ce dernier avait en effet compris, bien avant tout le monde que ce qui fait la force d’un plat c’est avant tout le cuisinier. Qu’une recette n’est qu’un point de départ, une source d’inspiration, une piste à explorer. Que le résultat final n’est que le fruit de la réflexion et du talent de « narrateur » du cuisinier. Car la gastronomie, c’est avant tout le discours, l’histoire que raconte le plat. Et, à ce petit jeu-là, Alexandre Dumas apparaît bien comme incontournable.
« J’ai de par le monde, trois ou quatre grands cuisiniers de mes amis, que je ménage pour collaborer dans un grand ouvrage sur la cuisine, lequel ouvrage sera l’oreiller de ma vieillesse. »
« Ainsi mon livre, par la science et par l’esprit qu’il contiendra, n’effrayera pas trop les praticiens et méritera peut-être la lecture des hommes sérieux et même des femmes légères dont les doigts ne craindront pas de se fatiguer en soulevant des pages… …Ceci posé, je commence tout naturellement par la lettre A. » Alexandre Dumas