Vous accordez les mets et les vins avec autant d’assurance que l’imparfait du subjonctif?
Vous n’êtes guère plus capable de situer le paleron sur la carte du boeuf que le Perche sur la carte de France?
Pas de panique nous dit son auteur: ce livre est fait pour vous… »Un fou rire vaut bien un steak frite ». Stéphane Rose écrit pour Laurent Gerra. C’est vous dire…
Il se penche sur les grands mystères de la gastronomie comme: pourquoi quand on monte une mayonnaise, elle ne monte pas? Ou encore: quand un végane tombe, est-ce qu’on peut dire qu’il se viande?
En fait il répond à toutes les questions que tout gourmand qui se respecte est en droit de se poser.
Parlez-vous le Top Chef?
« Je suis chaud patate! ». Traduction: « Je suis déterminé à réaliser un plat qui, par sa haute qualité gustative, me vaudra l’adhésion du jury, et, par voie de conséquence, ma qualification au prochain tour du concours ».
Dans la rubrique Petit précis de la gastronomie, j’ai retenu cette définition du mot IMPÔTS: Nom pasculin pluriel. Prélévements opérés par l’Etat pour subvenir aux charges publiques et qui poussent certains chefs étoilés qui en payent beaucoup à prêter leur nom et leur image à des plats industriels. Exemple: Le Parmentier de canard de Philippe Etchebest, les petits pots pour bébé Ghislaine Arabian, les cornichons Marc Veyrat…ou les repas en poudre Thierry Marx.
Je précise que ces pensées de Stéphane, sous forme d’amuse-bouche, ont été écrites avant le confinement.
Allez, une dernière pour la route, avec ce proverbe chinois qui pourrait s’adresser à Donald Trump en cette veille d’élections américaines: »Si le chien aboie, c’est qu’il n’est pas assez cuit. »
Thierry Bourgeon/3 novembre 2020/laradiodugout.fr
Guide de survie gastronomique à l’usage des obsédés de la bouffe
Auteur: Stéphane Rose
Éditeur: Éditions J’ai Lu
192 pages
Parution: octobre 2020
Prix: 6,50 €
ISBN: 978-2-290-23824-0