ADAM Nicolas – La Vieille Tour – Plérin – 22

DU 26 mai 2012

Le petit Nicolas est devenu grand !
Il règne sur la Vieille Tour depuis 1998 et obtient son macaron en 2003.
J’ai rencontré Nicolas ADAM sur le green. C’était à l’occasion de la Golf Armoricaine, une compétition qui nous régale chaque année en mariant le sport et la gastronomie aux pays de la coquille Saint Jacques. « La petite balle blanche, avoue Nicolas, me permet d’oublier un moment la cuisine ». Mais la cuisine le tient depuis l’enfance. Déjà, en culotte courte, il se jetait dans le grimoire de Cécile, la maman, pour se lancer dans une recette improvisée.
La voie était tracée pour l’école hôtelière de Douvres la Déliverande dans le Calvados. Trois petits restos régionaux avant de prendre la route de Paris. Tournée des grandes brasseries de la capitale : Le Grand Café Capucines à l’Opéra, Le Relais d’Auteuil dans le 16ème avec Patrick Pignol aux commandes. « Il m’a dit, se souvient Nicolas, tu es comme une maison sans échafaudages…Je vais te mettre des vérins ! J’ai découvert ma cuisine au travers de la cuisine d’un autre ».
Passage chez Henri Séguin au Pressoir, puis, en 1993, direction l’Oregon aux Etats-Unis, dans un Palace spécialisé dans la cuisine frenchie qui n’avait jamais eu de chef français. Il y restera 3 ans en faisant un tabac.
Retour en France. Un essai dans le Sud sans succès. Nicolas veut les embruns bretons. Ce sera donc les Côtes d’Armor, chez Louis Le Roy au Repaire de Kerroc’h à Paimpol, avant de reprendre La Vieille Tour.
L’an dernier, un inspecteur du Michelin lui a dit : « vous avez une bonne cote. Profitez-en pour ouvrir un autre établissement ! ».
Et voilà les aventures du petit Nicolas – devenu grand- qui reprennent…