Les Anglais nous régalent d’études scientifiquement sérieuses et néanmoins parfaitement incongrues. S’ils ne sont pas les seuls, il faut bien admettre que les chercheurs qui ne sont pas Anglais ou qui ne travaillent pas dans un labo anglais sont une exception. J’ai croisé le chemin d’une de ces exceptions qui a bien voulu se manifester en pays gardois, à Uzès pour être précise.
Des chercheurs se sont attelés au système de reproduction de la truffe noire. Après diverses expériences et autres expérimentations, ils se sont déclarés satisfaits : ce champignon est plus qu’une plante ! C’est un délice diraient les gastronomes, un compte en banque à vider diraient les voleurs, un met inaccessible pour les pauvres cochons truffiers. Gastronomes, voleurs et pauvres cochons ont certes raison, mais il leur manque l’information essentielle : il est désormais prouvé que les truffes ont un sexe. (D’accord, d’accord, c’est en fait une histoire de génome décrypté, qui pourrait assurer des récoltes abondantes et régulières à l’avenir, mais je préfère le sexe des anges.) Donc les truffes ont un sexe. Ensuite, eh bien, c’est un peu comme pour nous : la truffe mâle et la truffe femelle doivent se rencontrer, et si possible se plaire … mais c’est une autre histoire.
Marie-Victoire BERGOT pour laradiodugout.fr
et pour se plaire… il faut avoir du nez… une bonne truffe quoi ;-))
La Dame d’Uzes rst elle capable d’identifier les passeurs entre deux truffes de sexe différent?