Hum…Tout ce qui nous fait craquer. Les nounours, les fraises Tagada, le Nutella, la Vache qui rit, l’Ovomaltine, les Chamallow, ou les Michoko..
Pourquoi ne pas prolonger son plaisir en imaginant des recettes avec tous ces ingrédients régressifs. Comme des formules magiques ! Vos invités ne se douteront de rien car naturellement il ne sera pas question de les leur dévoiler .
Recettes inavouables et marques cultissimes
Voilà le but que s’est donné un couple franco britannique, jeune et beau, on les voit photographiés à plusieurs reprises dans leur livre publié chez Hachette.
Ils ne revendiquent aucun statut particulier, surtout pas celui de chef auquel ils font un pied de nez. Elle, exerce la profession d’éditrice, lui, d’architecte. Ils donnent juste l’impression de ne pas vouloir se prendre la tête, et d’aimer recevoir leurs amis avec gourmandise et sans chi chi.
On a très envie de les suivre pour épater la galerie avec leur cake aux Carambar Cub’s, leur gâteau marbré aux deux Danettes, leur Samosa aux croissants de lune Bahlsen, ou leur Petit-Beurre qui deviendra grand…
Recettes inavouables et marques cultissimes…Tous les desserts.
Hachette.
14,95 €
1001 Idées pour cuisiner avec les marques de toujours
A signaler cet autre livre toujours sur le thème des marques inoubliables, celui que fait paraitre Larousse dans sa collection 1001 Idées. ( L’éditeur avait déjà publié La petite bibliothèque des marques de toujours). Il s’agit là aussi de cuisiner avec des produits de marques emblématiques. 250 recettes à partir de plus de 20 produits cultes comme cette petite cocotte de Babybel aux artichaux et olives, cette galette des rois au Nutella ou la jardinière de mini légumes au Pepsi.
1001 Idées pour cuisiner avec les marques de toujours.
Larousse.
20,90 €
Poulet au Coca Cola ©la cuisine des jours
Croquettes au Babybel ©DR
Epicières magiques
Mélanie Guéret et Lucie de la Héronnière © Photo Guillaume Langlais
Mais pourquoi ne pas aller encore encore plus loin grâce au site internet la Super Superette qui promet de donner les formules qui permettent de reproduire à la maison toutes ces marques de produits industriels les plus familiers. Histoire de faire soi-même son Nutella, ses Tuc, ses Bounty ou ses Pim’s. Du coup, le consommateur a l’impression de plus de transparence dans la fabrication de ces produits et les ingrédients utilisés. Il va se les réapproprier pour retrouver ses souvenirs d’enfance…
A l’origine de ce site: Mélanie Guéret et Lucie de la Héronnière. Elles se présentent comme « épicières ». L’une est graphiste, l’autre journaliste.
« Vous aimez les douceurs préparées avec amour (hum) par des géants de l’agro-alimentaire… À vrai dire, nous aussi » disent-elles en précisant: » à la Super Supérette on a aussi envie de vous parler de ce qui se passe en dehors de nos rayons : de grande distribution pour le pire et le meilleur, de cours de récréation pour petits comme pour grands, de papotages de foodistas ou d’accrocs aux ananas, de nouveaux modes de consommation ou plus largement, vous l’aurez compris… de gourmandise« .
L’industriel fait-maison
© oeilbylaser
Les marques ont donc tout intêrét à jouer le jeu d’autant que le goût sera « ni tout à fait le même ni tout à fait un autre »; Ce qui fait écrire à l’Oeil by LaSer, lettre professionnelle spécialiste des tendances : « après le low-cost capable d’offrir du premium, les marques nationales qui cultivent les signes régionaux et les produits industriels qui aiment prendre des allures artisanales, l’irruption d’une possibilité «d’industriel fait-maison» confirme le penchant de notre époque pour le rapprochement des oppositions et cela afin d’étonner les consommateurs».
Les grands n’enfants, on s’y met ?
Isabelle Monrozier. laradiodugout.fr
