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Un de mes amis commande du vin à un petit vigneron, et demande qu’il soit envoyé chez ses parents. Ceux-ci habitent dans un village. Quelques jours plus tard, le transporteur informe les parents qu’il livrera la commande tel matin. Ledit matin, madame mère s’organise pour être là. Comme de bien entendu, elle aura attendu pour rien, le transporteur n’est pas venu. Elle décide donc de vaquer à ses occupations après le déjeuner et file en ville. Elle demande toutefois à son voisin de pharmacien de récupérer les cartons de vin si d’aventure le transporteur pointait sa calandre. Elle prévoit de revenir au bercail en toute fin d’après-midi.
Bien sûr, le livreur est passé en son absence…
Et le soir, monsieur père de filer à la pharmacie. Il apostrophe le pharmacien dès la porte de l’officine, en ignorant superbement les petites vieilles arrimées au comptoir : « mes médicaments sont-ils arrivés ? ». Le pharmacien opine et rapporte les cartons de vin. Monsieur père les emporte en lançant à la cantonade : « je suis très malade, je ne pouvais attendre un jour de plus ma médication ». Le fils a ri en me racontant l’histoire. Quant à moi, j’aimerais apprendre que les petites vieilles ont demandé « la même chose, s’il vous plaît ! ».
Marie-Victoire Bergot pour laradiodugout.fr
an apple a day = one or more glasses of wine a day , right ?
à la tienne Etienne !!
Et bises à toi Marie, Victoire au comptoir … (ok je sors mais bonne journée à toi quand même 🙂 !)