C’est Philippe Toinard qui le raconte lui-même: « A la lecture du décret n°2014-797 du 11 juillet 2014 relatif à la mention « fait maison » dans les établissements de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés, nous avons, écrit le rédacteur en chef de 180°C la première revue culinaire FAITE MAISON, bien ri puis pleuré de désespoir« .
Cher Philippe, comme je vous comprends.
Vous venez de prendre les rênes de cette revue semestrielle dont le numéro 4 est disponible dans toutes les bonnes librairies. Et voilà qu’en cadeau de bienvenue ce décret, qui aurait pu permettre, dites-vous, de faire la différence entre un chef qui cuisine des produits frais et un assembleur de matières prêtes à être consommées, revient à considérer comme « fait maison »…à peu près tout.
Mais, après tout, laissons de côté ces décisions imbéciles et navrantes.
Prenons nous en main. En achetant par exemple cette revue qui, depuis son lancement en 2013, parle et écrit vrai, d’êtres et de produits de goût.
J’aime son indépendance quand elle propose dans ce numéro 4 cette enquête de Frédéric Brun sur le Droit de cuissage dans l’arrière cuisine. C’est écrit avec pudeur. « Dans le domaine de la bouffe, tout est connoté. Le plaisir gustatif conduit aux plaisirs de la chair. Il n’y a pas toujours de filtre entre le cerveau et l’acte« .
J’apprécie son originalité quand elle propose ce reportage de Caroline Mignot (dont j’ai eu le privilège de connaître les débuts prometteurs) chez le chef Jean-François Pïège au milieu de sa collection de 10 000 livres de cuisine anciens ou modernes. Et que dire de cette découverte au siège du Grand Orient de France de ses archives de la cuisine.
Je me délecte des recettes sans paillettes qui respectent le rythme des saisons.
Je m’évade en goûtant ces ailleurs comme cette balade irlandaise avec Trish Deseine (à qui j’ai eu l’honneur de remettre le Prix La Mazille au Salon du livre gourmand de Périgueux) qui nous prouve que la révolution culinaire est en marche dans son pays.
Que l’aventure continue. Le vrai « Fait Maison » c’est chaud-bouillant à 180°C
Thierry Bourgeon. Novembre 2014. laradiodugout.fr
180°C, des recettes et des hommes
N°4.
192 pages
19,90 euros
Pour s’abonner rendez-vous sur www.180c.fr
Merci beaucoup. Je n’hésiterai pas à faire appel à vous.
Bien amicalement.
Thierry Bourgeon
Cher Thierry,
Merci d’avoir pris le temps de répondre à mon post qui était, je dois bien l’admettre, quelque peu corsé…
Comme je vous le disais, je vous suis depuis pas mal de temps (je me rappelle d’un documentaire audio sur la restauration coréenne parisienne particulièrement chouette). D’où ma réaction vive et sur la forme et sur le fond de votre article (sur ce dernier point, j’ai manqué de temps pour développer le point de vue d’une non benjamine).
Malgré ce coup de sang, je reste bien évidemment un lecteur assidu de vos parutions.
Si, effectivement, z’avez besoin d’un lecteur/correcteur pour la modique somme de rien et souhaitez me contactet, je crois me souvenir que vous disposez de mes nom et coordonnées mail depuis mon premier post 😉
Bien à vous et merci de continuer à faire vivre ce site.
Cher Benjamin quel plaisir de se voir corrigé par un lecteur assidu et aussi dur. Les fautes d’orthographe sont parfois des fôtes d’inattention mais la fatigue, ne doit rien excuser. Bordel de merde!
Côté livre, je pourrais me contenter, comme beaucoup, de copier-coller une quatrième de couverture mais je m’y refuse au risque de me faire réprimander.
J’espère surtout avoir gagné un correcteur. Il sera bénévole bien sûr puisque ce site est non commercial.
Côté sexisme, j’avoue ne pas bien comprendre Benjamin. Un mail de Benjamine aurait-il été plus conciliant?.
Thierry Bourgeon./ laradiodugout.fr
Bonjour,
Etant un lecteur très assidu et forcément sensible à la qualité des articles publiés ici-bas, je m’étonne de deux trucs:
– du sexisme latent qui émane de ce texte
« cette revue qui, depuis son lancement en 2013, parle et écrit vrai, d’homme(sic) et de produits de goût… »
Et les nanas en cuisine, elles sont pas un bon sujet pour l’écrire vrai ?
Que penser également de votre mise en avant de l’article sur le droit de cuissage en cuisine illustré par un entretien avec…un mec ?
– de la relecture/correction des boulettes du texte:
« nous avons, écrit le rédacteur en chef de 180°C la première revue culinaire FAITE MAISON, bien ri puis pleurer de désespoir. »
=> J’ai bien ri et puis pleuré, bordel de merde
« Je me délecte aux recettes sans paillettes qui respectent le rythme des saisons. »
=> se délecter DE
Faisez gaffe, quoi. La publication sur internet ne vous dispense pas de contrôler le niveau en expression française de vos reporters de guerre. A moins que vous fassiez appel à des robots….