C’est le fruit du cédratier. Un fruit ovale et verruqueux. L’écorce du cédrat est très aromatique et fort recherchée pour l’usage de la confiserie, de la pâtisserie et des entremêts sucrés de cuisine. Le cédrat de Milan, l’orange musquée et la bergamote, confits ensemble, prennent quelquefois le nom de poncire.
Le cédrat est proche du citron et possède comme lui une très longue histoire. C’est un des quatre aliments consommés pendant la célébration du Soukot juif et on l’a parfois soupçonné d’être le fruit défendu du Jardin d’Eden.
Les premiers échanges commerciaux des cédrats remontent au VIIème siècle avant Jésus-Christ ; à cette époque le fruit est utilisé pour les parfums, les huiles essentielles et comme antipoison. Diffusé en Grèce dès le IIIème siècle avant Jésus-Christ, il arrive en Corse au premier siècle après Jésus-Christ grâce aux navigateurs grecs et romains.Le climat méditerranéen de la Corse rend possible la culture du cédrat. Les vergers de cédratiers localisés en dessous de 300 mètres (limite d’altitude liée à la température) sont disposés en terrasses. Le cédrat corse est souvent multiplié par bouture, méthode utilisée depuis le XIX° siècle. L’arbre est de petite taille (3 à 4 mètres de haut), ses branches sont épineuses et ses fleurs sont présentes toute l’année. On protège les cédratiers du vent avec des haies de cyprès pour éviter que les fruits ne soient piqués par les épines des br
anchages. Sa récolte s’effectue entre le mois de septembre et le mois de novembre.