Ce poisson à la chair très délicate se pêche dans la Méditerranée et le Golfe de Gascogne, rarement dans la Manche. Le dos est de couleur brune ou bleu-foncé, les flancs jaune-argenté, le ventre blanc. Les anciens l’appelaient sourcil d’or, à cause du croisant doré, très brillant qu’il a entre les yeux. Au moyen-age, les daurades de l’étang de Berre étaient fort recherchées.
Il y a 20 ou 30 ans, c’est un poisson qui n’avait pas vraiment la cote. On lui reprochait un goût particulier, une chair un peu molle.
Et pourtant, la daurade grise ou la daurade royale (plus fine, à la chair plus ferme que la précédente) mérite le déplacement.! Certes actuellement nous trouvons chez nos poissonniers plus de daurades d’élevage que de sauvages, mais ce poisson mérite d’aussi bonnes notes que le saumon ou le saint-pierre.
Côté cuisine: les meilleures façons de préparer la daurade sont, grillées à la meunière, au four, ou au court-bouillon, mais gare à la cuisson, la chair se défait assez facilement, d’où l’intérêt d’une poissonnière et de la rampe de cuisson qui va avec, mais qui en a encore ?