Une soirée très mondaine et réussie, chez Ledoyen, au cours de laquelle conférence et débats ont été animés par Alain Marty, président du W&BC, qui a présenté les intervenants :
Jérôme Durand, la com et le marketing du Bureau National Interprofessionnel du Cognac c’est lui, et, il dispose de belles cartes dans son jeu – un produit superbe le Cognac, eau de vie issue du raisin – AOC incontournable, nom plus connu que Champagne ou Paris dans le monde entier – son centre névralgique, Cognac la ville et un engagement passionnel, historique et cohérent des producteurs et négociants.
Attirance internationale pour le produit Cognac, respect de l’appellation, produit phare des eaux de vie françaises, il peut utiliser selon les circonstances aussi bien la Marque nationale que l’AOC territoriale. D’ailleurs « 4 bouteilles de Cognac sont vendues dans le monde à chaque seconde ».
L’exposé de Alain Fretellière de Carrefour, montre l’attention portée sur les marques et la sienne « Reflets de France » qui sélectionne une ligne de produits, pour apporter un élément de confiance suplémentaire, et qui s’engouffre dans les labellisés Bio et le terroir.
On connait le penchant narcissique de Bernard Magrez qui met en avant la marque à son nom avec laquelle il obtient un beau succès, faisant passer en second, le Château, l’AOC ou le terroir. En passant, citons le joli 2007 de son Château « Les Grands Chênes ».
Que Choisir, de l’UFC, présidé par Alain Bazot, est le gardien vigilant des intérets du consommateur; ce dernier a gagné bon nombre de procès faisant triompher la vérité sur le rapport -marque / qualité / prix- dans la jungle de l’agroalimentaire; un triangle qui, en quelque sorte, ressemble fort à la quadrature du cercle. C’est Que Choisir, le magazine qui est inscrit dans les mémoires.
Ainsi chacun peut se forger une certitude avec les arguments de son choix.
Avec une demi-heure de retard, la conférence a débuté devant trois rangées de sièges vides (sauf 4 chaises occupées), une amusante segrégation entre les sièges réservés aux VIP et ceux des autres invités.
Les retardataires VIP sont arrivés au milieu des discours, une impolitesse bien connue vis à vis de leurs hôtes, petite erreur psychologique des organisateurs.
Côté dégustations, l’affluence était telle que s’approcher des buffets tenait de l’exploit.
Bien sûr, la diagonale rouge de l’étiquette du Champagne Mumm triomphait, le Porto Sandeman a toujours sa fidèle clientèle féminine, mais les cocktails basés sur le Cognac ont eu un franc succès de plaisir et de découverte.
Ce qui amène à cette réflexion: si l’on abuse de ces boissons alcoolisées séduisantes, on participe à un éthylisme mondain alors que l’alcoolisme est encore et toujours pour bien des gens, l’apanage du vin. Roger Clairet -laradiodugout.fr