En cette belle journée de juillet, la police de Goslar, bourgade voisine d’Hanovre en Allemagne, a été appelée pour dégager de la route un cadavre de blaireau. En arrivant sur les lieux du décès, la patrouille n’en croit pas ses yeux : la bête respire. Lourdement, mais elle respire. Rien d’un macchabée, plutôt un corps très poilu, vautré sur la chaussée, qui ronfle comme un sonneur : le blaireau est juste ivre mort, et cuve les cerises trop mûres dont il s’est régalé.
Le plus savoureux de cette histoire, ce n’est pas l’animal saoul, après tout, les élans font la même chose en Scandinavie avec les baies, et mon chien, dès que l’on a le dos tourné, avec les raisins délibérément laissés à terre pendant les vendanges. Non, le plus savoureux est le délicieux communiqué qui s’ensuivit :
« L’estomac de l’animal avait transformé les fruits en alcool, et le blaireau était, comme on le dit vulgairement, totalement bourré. En outre, les cerises lui avaient provoqué une diarrhée. Il a été repoussé au balai dans un champ pour y cuver. Il n’a pas été possible immédiatement d’établir si son état avait été provoqué par des problèmes conjugaux »
Marie-Victoire BERGOT. laradiodugout.fr
whouarff 😉
Perspicace le policeman 😉
Il savait exactement ce dont il retournait… souvenirs, souvenirs ?