La petite madeleine de Marie-Victoire: Epais comme du papier à cigarettes

plan-15-sur-site-petit-bikini-l-vpdjy2Il y a prescription car cette histoire remonte à plus de cinq ans. Je crois qu’elle aurait eu toute sa place dans l’édition pré-estivale d’un magazine pour dames. Car voyez-vous, avant l’été il FAUT maigrir pour enfiler son « petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini » que l’on met « pour la première fois ».
Itsi bitsi tini ouini … Robert Cole l’avait bien compris mais il a poussé l’exercice un peu loin ; il s’est retrouvé allongé à l’hôpital plutôt que devant l’océan. Entré à Long Bay, il pesait 70 kg. Quelques mois plus tard, il avait perdu 14 kg alors hop ! direction la salle de soins… Ni une ni deux, il se relève et se glisse dans une fente du mur pour sortir.
Ai-je précisé que l’hôpital est celui de la prison de Sydney en Australie ? Robert Cole, condamné et emprisonné pour vol avec violences, avait perdu du poids pour se faire la belle. Après s’être glissé dans la fente du mur puis faufilé hors de l’hôpital, il a franchi une barrière métallique surmontée de barbelés, marché le long du mur de la prison et sauté vers la liberté (le beau cliché). Le responsable de la sécurité de la prison a été démis de ses fonctions. L’histoire ne dit pas si les gentils ont rattrapé le méchant.
Et le bikini dans tout ça ? Mon petit doigt me dit qu’il n’a pas beaucoup de place dans ce récit.

Marie-Victoire BERGOT pour laradiodugout.fr

1 Response

  1. Michèle dit :

    l’apologie de la minceur quoi ! 🙂