C’est la revue « Patrimoines en région » qui pose la question, reprise d’ailleurs sur le site de l’AJP, l’Association des Journalistes du Patrimoine . Dans son dernier numéro, elle s’interroge sur les retombées de ce classement au patrimoine mondial. Comme l’écrit Julia Csergo, « Le repas gastronomique des Français inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité ne concerne nullement les productions concrètes servies au cours de ce repas (produits, plats), mais consacre une pratique familière : celle du repas festif … qui se marque, comme partout dans le monde, par des usages et des rituels qui se sont enracinés, au cours de l’histoire, dans toute la société jusqu’à devenir un élément d’une culture commune » . L’article souligne néanmoins les failles du système puisque « si ce repas peut parfois être pris au restaurant – ou préparé par un traiteur- l’inscription Unesco ne concerne pas les savoir-faire des métiers de bouche et des cuisines professionnels ». Et Julia Csergo de se demander quelles sont « les possibles bénéfices immatériels qui pourraient être tirés de cette inscription ». Un poids de 100 mds d’euros dans notre économie !
A lire l’article :
Patrimoines en région
Revue d’éducation aux patrimoines en Languedoc-Roussillon
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