50 tonnes de truffes. La saison aura été satisfaisante pour la production nationale de la truffe tuber melanosporum , la truffe noire dite du Périgord.
C’est le constat plutôt rassurant, après la récolte décevante de la saison précédente, de Jean Charles Savignac, le président des trufficulteurs européens que j’ai rencontré à Sorges en Dordogne.
Il note quelques variations selon les régions: « Le Sud-Est: un peu moins que l’an dernier. Dans le Sud-Ouest: la Charente et la Charente maritime: bonne reprise. En Périgord on pensait à une saison extraordinaire, finalement c’est relativement modeste mais bien mieux que l’an passé ».
Bilan : « belle saison mais on peut mieux faire! »
Côté réchauffement climatique on constate depuis quelques années un retard dans le mûrissement de la truffe, mais ce sont surtout les perturbations dans les précipitations qui posent problème. « Il faut les apports en eau nécessaires quand c’est nécessaire! »
En fin côté truffe de Chine, la bête noire des producteurs européens, les nouvelles sont rassurantes. Jean Carles Savignac qui rentre d’une visite là bas a constaté que cette truffe, dont la qualité n’a rien à voir avec notre truffe noire, voit sa production s’effondrer. Elle a chuté de 50% en dix ans, passant de 600 à 300 tonnes. Sans doute dit Jean-Charles Savignac » une conséquence de la surproduction qui a entraîné de sérieux problèmes dont les chinois ont bien conscience « .
C’est le constat plutôt rassurant, après la récolte décevante de la saison précédente, de Jean Charles Savignac, le président des trufficulteurs européens que j’ai rencontré à Sorges en Dordogne.
Il note quelques variations selon les régions: « Le Sud-Est: un peu moins que l’an dernier. Dans le Sud-Ouest: la Charente et la Charente maritime: bonne reprise. En Périgord on pensait à une saison extraordinaire, finalement c’est relativement modeste mais bien mieux que l’an passé ».
Bilan : « belle saison mais on peut mieux faire! »
Côté réchauffement climatique on constate depuis quelques années un retard dans le mûrissement de la truffe, mais ce sont surtout les perturbations dans les précipitations qui posent problème. « Il faut les apports en eau nécessaires quand c’est nécessaire! »
En fin côté truffe de Chine, la bête noire des producteurs européens, les nouvelles sont rassurantes. Jean Carles Savignac qui rentre d’une visite là bas a constaté que cette truffe, dont la qualité n’a rien à voir avec notre truffe noire, voit sa production s’effondrer. Elle a chuté de 50% en dix ans, passant de 600 à 300 tonnes. Sans doute dit Jean-Charles Savignac » une conséquence de la surproduction qui a entraîné de sérieux problèmes dont les chinois ont bien conscience « .
Thierry Bourgeon. Février 2015. laradiodugout.fr
Jean-Charles Savignac au micro de Thierry Bourgeon.
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