Comment faire simple quand on peut faire compliqué. Voici la recette.
C’est confirmé, la future cité internationale de la gastronomie s’installera à Tours à la rentrée prochaine. Le problème c’est qu’elle ne sera pas la seule. La ville de Tours a été labellisée Cité de la Gastronomie en 2003 avec les villes de Lyon, Dijon et Paris-Rungis. Qu’importe les déficits. Il fallait faire plaisir à tout le monde. Chacun proposera donc son menu.
A la carte de France:
« L’Histoire, les cultures et les sciences de l’alimentation » pour Tours.
« La culture de la vigne et du vin » pour Dijon. Bordeaux inaugure au printemps sa superbe Cité du vin et à Beaune, elle est en construction.
« La nutrition et la santé » pour Lyon.
« Le développement et l’animation des marchés » pour Rungis- Val de Marne.
On envisage également une cité gastro dans la capitale. L’Hôtel de la Marine devrait devenir « LA Cité de la Gastronomie Française » , en évitant bien sûr le naufrage.
A Valence, rassurez-vous, il n’y aura pas un tel temple de la cuisine. Non, on nous mijote juste une Cité de l’Art culinaire, à l’emplacement de l’ancienne piscine désaffectée et sans prendre de bouillon.
Formidable grande « cuisine » tricolore, une entreprise qui ne connait pas la crise. Les chiffres donnent le vertige mais à quoi bon les économies de bout de chandelle quand il s’agit de s’en mettre plein la lampe et surtout … d’en mettre plein la vue!
Thierry Bourgeon.Janvier 2012/ laradiodugout.fr
