Sorti au début du mois, c’est à la fois un heureux film signé du tandem Benoît Delépine/Gustave Kervern et un joyeux Cru de Beaujolais, vignoble mondialement connu, mais aussi parfois insuffisamment méconnu lorsque l’on évoque ses nombreux excellents Crus.
« Saint-Amour », un heureux film
Des histoires d’amours insolites remarquablement ficelées. Mais aussi une histoire de transmission, père et fils. Les héros commencent leur périple au Salon de l’Agriculture à Paris. Mémorable tournée ébauchant une Route des Vins, sur place. Elle se poursuit dans un vrai tour de France des Vignobles. Tournée à hauts risques par les rencontres improbables. Douloureuse relation d’hommes en quête perpétuelle d’amour et d’amitié. Mais le Cru de Saint Amour et les vignobles traversés favorisent une belle complicité et construisent le lien fédérateur.
Un casting irréprochable : Gérard Depardieu, Benoit Poelvoorde, Vincent Lacoste.
Les adjectifs laudatifs le concernant tombent comme raisins en vendanges. Cela va de « humain à sublime ». Un futur film « culte » ?
« Saint-Amour », un joyeux Cru de Beaujolais
Le Cru se décline en Climats comme en Bourgogne toute proche. 12 Climats, parcelles de terres aux spécificités géologiques uniques. Le cépage Gamay s’y épanouit avec bonheur.
Des vins tendres, aux arômes de fruits rouges typés et complexes, vins séducteurs, sur des sols d’alluvions anciens, et d’argiles.
Des vins puissants, gras, charpentés et épicés, sur des sols de roches volcaniques, siliceuses ou schisteuses.
Un grand coup de cœur au Domaine Hamet, Clos du Chapitre et au Clos des Billards, Domaine Barbet.
Geneviève Guihard /mars 2016/ laradiodugout.fr