Thierry Marx, parrain de l’édition 2016 des Etoiles de Mougins, est né à Paris, rue de Ménilmontant, à quelques coudées d’une boulangerie mythique , celle de Bernard Ganachaud qui lui a donné envie de devenir cuisinier.
Mardi, le chef deux étoiles du Mandarin Oriental, ouvrira à Paris une boulangerie dans le 8ème à côté de l’Eglise St Augustin.
Un retour aux sources? « Le pain, me dit-il, c’est le premier produit gastronomique français. C’est du lien social. » Il ajoute: « Le Festival de Mougins c’est du pain béni, et c’est du pain dans la durabilité. Il fait donc partie de ces économies durables de la rencontre humaine! »
Peu après cette conversation je suis allé voir le four à pain du village. Le maître des lieux s’appelle Christian Vinciguerra. Né à Antibes il passe 20 ans à France Telecom. Tout s’arrête lorsque le poteau en haut duquel il travaille, casse net. « Pendant des mois j’ai poussé de la fonte pour me rééduquer. » En 1996 il passe son CAP de boulanger en candidat libre. Depuis il fait marcher les fours à bois de la région et se passionne pour « le pain au levain naturel sans acidité ».
A 51 ans Christian est le fournier du village de Biot et devient celui de Mougins à l’occasion du Festival International de Gastronomie.
« Faire son pain ce serait aujourd’hui un retour à l’essentiel. A l’origine il se faisait dans les familles et était porté chez un fournier qui le cuisait. Tout le monde faisait son pain. Les gens mangeaient jusqu’à 800 grammes de pain par jour. Aujourd’hui on redécouvre le pain. On cherche des farines qui sont complètes et bio. Il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va. Je viens ici pour partager avec eux ma passion pour le pain »
Thierry Bourgeon. Les Etoiles de Mougins/ 11 juin 2016/laradiodugout.fr
Bonjour et Merci Mr Bourgeon pour cette promesse tenue. A mon tour de venir faire fonctionner votre four en Périgord.
Puisse ce coup de pouce aider à la rencontre avec Mr Marx afin que nos énergies mutuelles aboutissent à un résultat.
Sincèrement