Boisson nationale au Japon, le Saké est unique, surprenant, voire déroutant pour un palais européen novice. C’est un spiritueux. Aucune comparaison avec le secteur du Vin ou celui de la Bière, même si on parle de « brasser » le Saké, comme on l’exprime couramment pour la bière.
Cet alcool de riz bénéficie d ‘une double fermentation complexe, à partir d’un polissage fin du riz. Transformer l’amidon du riz en sucre est plus complexe que transformer un raisin (ou autre fruit) en sucre. Le raisin contient naturellement du sucre. La qualité et le degré du polissage du riz est importante et le riz utilisé pour le Saké est souvent labellisé en Appellations Supérieures.
Sylvain Huet, passionné par ce magnifique produit, créateur du Salon du Saké, estime joliment que le Saké est « sakéifié », comme le Vin est « vinifié » ou la Bière « brassée ».
Le Saké, exhausteur de goût, est un produit entièrement naturel sans conservateur. Boisson certes alcoolisée, mais très saine, titrant entre 14 à 16 degrés. Peu d’acidité, pas de tannins. On le boit froid tiède ou légèrement chaud. Il se boit jeune, n’étant pas conçu pour la garde. Cependant certains producteurs aventureux ont fait vieillir du Saké 10 ans d’âge, ce qui donne un goût de riz plus maturé.
Le Salon du Saké 4ème édition. Véritable Success Story
Créé à Paris par Sylvain Huet, Saké Samouraï, il affiche aujourd’hui un franc succès.
La prochaine et 5ème édition parisienne, se tiendra les 6/7/8 octobre 2018.
Saké et Gastronomie française, un mariage d’amour
A l’Institut Le Cordon Bleu, Ecole internationale de cuisine française, premier réseau mondial d’instituts d’arts culinaires et management hôtelier, le Chef Eric Briffard a mis sa créativité et son talent au service du Saké. En présence de 9 producteurs venus du Japon de la Préfecture d’Hiroshima, une dégustation exceptionnelle de différents Sakés associés aux mets de cuisine française, restera dans les annales.
Commentée talentueusement par Sylvain Huet, titré « Saké Samouraï » par l’aéropage des Grands Producteurs, cette dégustation fut un grand moment de bonheur.
La Préfecture d’Hiroshima présente une qualité d’eau certainement la plus pure du Japon. De très gros producteurs industriels existent mais Hiroshima peut s’enorgueillir de sa gamme de petits producteurs artisanaux, orfèvres du Saké. Ces producteurs ne cultivent pas le riz, ils l’achètent à des producteurs spécialisés. Saké et producteurs de Riz, sont deux métiers différents.
Tout simplement pour vous mettre l’eau (le Saké) à la bouche !
L’Œuf coque, topinambour/parmesan, avec le Junmai de la Maison Umeda Shuzojo.
Les Huîtres spéciales en gelée de caviar, avec le Saké de la Maison Jujii Shuzu
Le Macaron à la rose, sublime, avec le Saké de la Maison Morikaqa Shuzo. Saké et Pâtisserie française font également très bon ménage.
Le Chef Eric Briffard a été justement ovationné.
Il faut dire que le Saké, ce subtil produit de méditation, est aujourd’hui en France « tendance » …et c’est tant mieux.
Geneviève Guihard/ octobre 2017/laradiodugout.fr
Institut Le Cordon Bleu
13/15 Quai André Citroën Paris 15
Tel : 01 85 65 15 00
Les Grands Sakés d’Hiroshima
Le Salon du Saké
PS: Au Japon Le « otsumami » est un en-cas qui se déguste accompagné de saké. Découvrez une des recettes : les Rouleaux à la viande et aux légumes