Le titre déjà vous ouvre l’appétit. L’article qui suit se déguste d’un trait. Il est de Bertrand Fraysse dans le dernier numéro de Challenges . Il nous révèle les grandes étapes de la saga du Campari, le célèbre bitter milanais, mais retrace surtout les 150 ans de créativité de son marketing. Le génie des fondateurs et notamment de David Campari qui succède à son père Gaspare en 1882 est d’avoir fait appel à des artistes pour les campagnes publicitaires de cette boisson devenue un véritable trésor du patrimoine milanais. « L’histoire de Campari se confond avec celle de Milan » écrit mon confrère qui nous transporte à l’heure de l’aperitivo. Paul Morand, ajoute Bertrand Fraysse, disait de l’apéritif qu’il était « la prière du soir des Français« . C’est moins vrai aujourd’hui. Il n’empêche, en parcourant cet article, une image m’est revenue: celle de Roger, mon père, préparant avec délice et modération le cocktail à la maison. C’était « son » Américano composé de Campari de vermouth rouge et d’eau de Seltz…Il est devenu le mien.
Thierry Bourgeon/novembre 2017/laradiodugout.fr