La FAO publie son rapport biennal sur les pêcheries et l’aquaculture, un secteur affecté par la crise sanitaire.
Les poissons d’élevage pèsent de plus en plus lourd dans la production mondiale.
L’occasion pour Michel-Edoouad Leclerc de donner l’alarme en ces termes:
« Aquaculture : un rapport de la FAO rappelle l’impact environnemental et social des grandes fermes marines qui fournissent (accrochez-vous !) « 52 % des poissons consommés par les humains » (Martine Valo, dans le Monde 10/06/20).
De mon point de vue, et ce rapport n’en parle pas, il faut aussi s’interroger sur les risques sanitaires d’une aquaculture si intensive.
Dans la réflexion de l’après-Covid, j’anticipe que les prochaines crises sanitaires pourraient venir de ce secteur, notamment du fait de sa progression vertigineuse.
Et comme la réglementation est souvent en retard par rapport à la science (dixit les ONG), j’ai proposé aux équipes d’E.Leclerc de renforcer leurs contrôles en traçabilité, surveillance et certification sur les produits issus de ce mode de production, quand bien même ils constituent une part limitée de nos approvisionnements »
juin 2020/laradiodugout.fr.