VISITE GOURMANDE A LA REUNION

DU 13 mars 2010

Eric Despinoy©TB

8h30. A l’aéroport Roland Garros de Saint Denis, Eric Despinoy qui m’accueille se révèle être une fine gueule dans l’âme.
Golfeur de profession, chauffeur et guide pour l’occasion, il est amoureux de son île.
En route pour Saint Pierre au Sud, il m’offre un premier ravissement en empruntant la route qui monte vers le col Bellevue.A quelques centaines de mètres du col, un vendeur sur le bord de la route nous propose du miel local, quelques barquettes de goyaviers. Le voyage au pays des saveurs peut commencer.A droite apparaît bientôt le Piton des neiges qui culmine à plus de 3 000 mètres. Plus proche, sous nos pieds s’étend la Plaine des Palmistes.
Vision grandiose dans cette île magique à la taille moyenne, donc humaine, mais à la tête de géant.
Nous irons, paraît-il, nous poser sur ces sommets, signe des temps… en hélicoptère.
Descente vers la mer. On passe en 5 kilomètres de 12° à 25°. Il est midi l’heure de nous poser sur la terrasse du PALM Hôtel et Spa.
Il domine la plage de Grand’Anse, une des rares étendues de sable corallien du sud de l’île. Certains disent même qu’il s’agit de l’une des plus belles plages sauvages des Mascareignes : « Ti plaz là, un paradis » dit-on en créole.(photo)
Le PALM est tout jeune.
« Inauguré en avril 2007, précise son Directeur Fabrice Manson, il prouve par son architecture, son ambiance et la qualité de son service, que l’hôtellerie réunionnaise sait se mettre à l’heure du temps ».

Pas d’esbrouffe. Du beau, du naturel. Un concept de bois, de pierre de lave et de verdure, dédié au bien être et à un nouvel art de vivre. Dans les chambres, chaleur des couleurs et générosité du bois.
A table, équilibre et fraîcheur des plats.Mon premier coup de fourchette donne dans des filets de rougets…. J’irai même voler un peu dans l’assiette d’Eric qui a choisi un carry d’espadon du plus bel effet et découvre du même coup la carte intelligente d’un nouveau venu dans son île : le jeune chef Stéphane Thuron dont vous pourrez découvrir le portrait. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, nous aurons droit pendant la pose café à un ballet de baleines à quelques miles au large