Bonbonnière, huile sur toile de Micheline Dohollou
Installées près des manèges ou des aires de jeux pour les enfants, les buvettes (à ne pas confondre avec les chalets) proposent aux promeneurs des rafraichissements, thés, cafés, glaces, mignardises, etc.
ambiance à la Bonbonnière
Souvent, le produit phare de ces établissements est la crêpe, plus rarement la gaufre, comme celui de la restauration est l’assiette composée à base de salades ; un coût de matières premières très faible à multiplier par un coefficient très important. Le prix obtenu semble dégager une valeur ajoutée exorbitante qui va hélas, comme la peau de chagrin, se réduire en subissant TVA, licence, loyer (la ville de Paris ne fait pas de cadeau), électricité, salaires, charges sociales….. et malgré la guerre latente des fournisseurs d’eau en bouteilles, boissons gazeuses et autres jus de fruits. Il n’est pas évident de trouver les marges souhaitées pour en assurer le bon fonctionnement commercial. D’autre part, n’ayant pas d’accès direct sur la rue, l’activité est dépendante des horaires d’ouvertures des parcs ou jardins et surtout, pèse chaque année, une donnée variable et inconnue à
l’avance, les jours de mauvais temps dont la conséquence immédiate est l’absence de recette. Les exploitants doivent donc s’attendre à compenser ces données négatives par des journées super-actives, en travaillant sous la pression constante du client, comme le font, en vrais professionnels et avec le sourire, Stéphane, Billy et Céline à la « Bonbonnière » au bord du lac. Une buvette coquette, très bien tenue, des sièges et des guéridons nombreux recherchés par la clientèle, qui sait patienter si nécessaire pour apprécier une jolie proposition et, entre autres, les fameuses crêpes et galettes dont la réputation dépasse les limites du parc.
Une souris verte (Micheline Dohollou)
Et si vous préférez des gaufres vous les trouverez à la buvette « Une Souris Verte » située près de l’aire de jeux pour enfants, dans la partie haute du parc.
Micheline
Soumise aux mêmes contraintes et charges, la propriétaire, Micheline, lève le rideau de fer dès que le ciel le permet. La « Barbe à Papa » et les gaufres sont les deux mamelles de cette buvette acueillante pour les enfants comme pour leurs parents et « l’heure du goûter » voit s’allonger la file d’attente pour se restaurer et se désaltérer.
Reportage de Roger Clairet
Michou peintre
Dessins, aquarelle et peintures Micheline Dohollou.
