Aujourd’hui, la bûche de Noël n’est que gourmande. Mais, il n’en a pas toujours été ainsi. La tradition de la bûche en pâtisserie provient de celle qui brûlait le 24 décembre dans la cheminée.
Un rituel très précis. On coupait, avant le lever du soleil, un tronc ou une souche qui devait tenir ses promesses. Cerisier châtaigner, olivier, noyer ou chêne. Décorée de feuillages et rubans, arrosée parfois de vin cuit, voire bénie par le chef de famille, elle était portée à deux dans l’âtre.
Un miracle : on lui demandait de brûler au minimum durant toute la nuit de la nativité. Et même, dans certaines régions, jusqu’à l’Epiphanie !!! Vertus magiques accordées à ses cendres censées protéger du mauvais sort, de la foudre, et des mauvaises récoltes et que l’on conservait soigneusement.
Bref. La fée électricité étant passée par là, elle ne se consume plus. On la consomme !
Petit tour de bûche en bûche en traîneau !