L’Histoire de Punta Cana
Ce complexe hôtelier de 43 hectares est situé dans une région «née» en 1969, par la rencontre de deux personnages : Franck R. Rainieri et Théodore W.Keel.
Leur objectif : créer un environnement pour une clientèle (très) haut de gamme.
L’idée du golf s’est très vite imposée, avec la construction de maisons tout autour. Ce qui a amené à la réflexion sur le coût de la maintenance et la consommation d’eau.
C’est là que l’histoire devient passionnante : le fait de veiller aux investissements financiers a enclenché toute une série d’innovations, dont certaines sont passées en standards nationaux, et même sur les Caraïbes!
Comme planter du paspalum pour le golf, un gazon qui résiste au sel, permettant un arrosage (et un recyclage de l’eau), bien moins onéreux.
Ou encore, la construction de l’aéroport de Punta Cana.
Imaginé de façon rustique pour coûter moins (avec un terminal ouvert et sans climatisation), il s’est avéré être très résistant aux typhons.
Aéroport devenu, par son style architectural, un symbole de la région !
En 40 ans, Punta Cana a bien grandi, avec une quantité de resorts assez impressionnante. Et, de la part du groupe, une réflexion très pointue sur la qualité et la gestion de l’environnement.
Le groupe a aussi créé une Fondation . Très active sur le plan local, elle collabore aussi avec différentes universités dans le monde sur les questions écologiques.
La Fondation, très impliquée dans la protection de la faune, s’est fixé un énorme pari touchant l’ensemble des Caraïbes : réduire la présence du «poisson lion» et les dégâts considérables qu’il provoque (originaire d’Asie, Il se serait retrouvé dans la mer des Caraïbes suite à la rupture d’un aquarium lors d’un typhon).
Un poisson dévastateur (car sans prédateur dans cette région du globe), mais dont la chair fine et délicieuse en fait l’une des grandes spécialités à la carte de Romain Valicon