Son produit phare : la Banane plantain
« Quand je suis arrivé en République Dominicaine, j’ai très vite observé que la cuisine locale tournait en partie autour de ce «fruit-légume». Les dominicains la préparent en général cuite en purée avec des oignons, ou frit en chips dégusté avec un bon guacamole. Du fait de sa douceur, on l’accompagne avec «LE » Rhum, une fierté nationale.»
« Petit à petit, j’ai appris à la découvrir et à la travailler. En premier lieu l’épluchage car cette banane nécessite l’utilisation d’un couteau et croyez moi, les premiers essais n’ont pas été glorieux et mes cuisiniers ont bien ri! Puis la technique de cuisson, généralement à l’eau pendant 20 à 25 minutes, ou au four, piquée avec de petits carrés de beurre et du sucre vanillé. J’ai appris les différentes façons de la préparer à la dominicaine comme les fameux « tostones » petites chips épaisses de plantain frit en deux bains, servis généralement avec du salami frit, jusqu’à la création de mes premières recettes avec le métissage de plusieurs cuisines.»
Une fois cuite, sa texture se rapproche de la pomme purée avec une saveur un peu en recul par rapport à la banane fruit. Plutôt sucrée, elle laisse une agréable sensation en bouche.
Lorsqu’elle est frite, son goût est plus prononcé. Le simple ajout d’un peu de sel lui ouvre une belle dimension en sucré-salé.
L’utilisation de légumes forts (tel que l’oignon rouge) décuplent sa saveur et sa douceur.
Lorsque sa maturité le permet (la peau doit être noire et la chair ramollie), le plantain peut se déguster cru. Et devient un excellent dessert mélangé à des épices.
Pain d’épices au plantain, soufflé au plantain, glace au plantain et à la cannelle… Servis avec un bon «Coco loco» (coco fou), un cocktail typique, «vous n’aurez plus envie de quitter ce beau pays!»