Dimanche 18 mai
Voyage dans le futur. Je suis au Huashang Creative Center. Un centre consacré à la recherche et au développement des nouveaux média en Chine.
Il y a là tout le gratin du pays dans ce domaine. Un Forum sur la communication de demain y est organisé dans le cadre du Beijing World Cookbook qui ouvre demain. Des tables sont dressées en plein air au cœur de cette technopole. Décor kitsch, nappes blanches et fauteuils rouges.
Chacun a sa place avec son nom en chinois. Au buffet je croise Edouard Cointreau un verre à la main.
« C’est du vin rouge chinois, me dit-il, aujourd’hui il est vendu à 27% sur le net. Demain la plupart des bouteilles s’achèteront sur le web!« .
Edouard Cointreau et sa passion pour le vrai vin chinois…
Un peu plus tard je rencontre Rudolf Lantschbauer, un écrivain autrichien, auteur notamment d’un livre intitulé « Organic wine and the bénéfit for the humans » et traduit en chinois.
Pour avoir une petite idée de l’importance du marché du vin en Chine il me donne quelques chiffres: « A Pékin il y a 150 hôtels 5 étoiles. Chacun a besoin d’un Lafitte, d’un Mouton… Vous imaginez la suite. COFCO, l’équivalent chinois de METRO, vend à lui seul 160 millions de bouteilles de vin chaque année… »
Lundi 19 mai.
Coup d’envoi des festivités dans le cadre de Gourmand International. Je retrouve de jolies bouteilles. Le vin hongputaojiu (prononcer: rongue poutao-tio-ou) n’est pas dans la culture traditionnelle chinoise. Ici une bouteille n’est pas forcément bonne à boire mais elle est excellente à faire voir. On se met en valeur en consommant des vins d’importation de plus en plus présents dans les restaurants un peu chic et occidentalisés.
On est fier également de vous faire goûter les productions locales. comme ces vins bio venus de l’ouest du pays dans le Sichuan d’où le raisin est arrivé par la route de la soie.
Parfois les étiquettes s’occidentalisent avec des appellations charmantes comme celle des Champs d’or!
Autre produit vraiment bio: le miel. Celui que j’ai dégusté est un nectar. Il vient de la région de Shangri-La dans la province du Yunnan. La ville est au centre de trois rivières parallèles qui descendent des montagnes enneigées. En terme de biodiversité c’est, me dit-on , l’une des zones les plus riches de Chine.
Le miel qui vient de là-bas est une pure merveille. On m’avait prévenu qu’il n’avait pas de prix. Mais si. J’en ai acheté un pot pour 400 Yuans (pas loin de 50 €!).
Puisque l’on parle du bio en Chine, sachez que l’eau n’y est pas potable, même dans les hôtels prestigieux. Les rappels à la prudence sont affichés dans les chambres, les salles de bains.
On comprend que dans ce pays l’eau vaut de l’or et que tout est bon pour la consommer en toute sécurité comme cette dernière trouvaille venue du Japon: ces sachets d’eau micro-filtrée et oxygénée…
On comprend également pourquoi le chinois a le goût de l’eau chaude dont une tasse est beaucoup appréciée et que l’ on a , un jour, mélangé à du thé…
A Pékin on boit principalement du thé vert (Iücha). Il n’est pas fermenté mais simplement déshydraté puis torréfié. En me rendant dans une maison à thé, je suis gâté. Nous sommes en mai et la meilleure cueillette (la plus chère également) est celle de printemps.
Le thé ordinaire se boit sans compter à longueur de journée. Mais rien ne vaut l’instant magique de la cérémonie du thé. Les services sont choisis en fonction de la qualité et de la variété. Les wulong par exemple sont proposés dans des bouilloires et théières minuscules…
再见 (Au revoir). Zaijiàn.
Thierry Bourgeon. Pékin.mai 2014/laradiodugout.fr
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Thank you for your articel about my book « Organic wine and the benefit for the humans », this what we write about Homöopathie for the wine grapes is unique and it can be a small revolution for the health of grapes. If some french publisher have interest in publishing this book in french, please contact me.
Rudolf Lantschbauer
Un beau voyage! pleins d’images de saveurs et d’odeurs ! avec l’imaginations Merci
On à envie d’y être!
C’est superbe ! On en redemande ….