EXCLUSIF. MARC VEYRAT, tel le Phoenix…

Combien de fois est-il tombé? Combien de fois s’est-il relevé? On ne compte plus quand on s’appelle Marc Veyrat.

Je viens de visiter le chantier de la maison des bois à Manigod qui avait été détruite par un incendie l’hiver dernier (voir article).

Certes  il reste encore du pain sur la planche mais le chef le promet « on ouvrira en juillet ».

Et ce qui est réalisé est impressionnant. On accède au restaurant par une galerie souterraine qui permettra au client de découvrir le monde de Veyrat. Un vrai parcours initiatique avec aquarium d’eau douce pour poissons du lac et écrevisses. Salle de traite et fabrication des fromages qui bénéficieront d’une cave d’affinage. Plantations en tout genre. Rayonnages de bocaux…J’en passe et des meilleurs.

Au bout de ce passage on accède à la salle de restaurant par un ascenseur. .  Les cuisines sont plus vastes. On entre dans l’univers Veyrat…

Coût des travaux près de 10 millions d’euros. Une réalisation pharaonique mais à taille humaine avec le souci constant de raconter la nature.

« Pour moi la boucle est bouclée, mais je continue à transmettre ce que m’ont donné mes parents: l’authenticité la vérité » me dit Marc. Il est raisonnable de penser qu’il s’agit là de son dernier projet après la Maison des bords du lac d’Annecy, la ferme de mon Père à Megève. « C’est ma plus belle réalisation parce qu’elle raconte toute ma vie »

Marco, tel le Phoenix, renaît de ses cendres. Il est en train de finir un livre qui raconte toute cette histoire et qui réglera en passant quelques comptes.

Côté table, je l’imagine créant une recette fumée au sapin . Un plat comme une pirouette au destin.

Thierry Bourgeon. Manigod. 13 juin 2016/laradiodugout.fr