Quand des bouteilles se vendent en coffret ou l’art de sublimer les produits.
Pour noël et le nouvel an, à l’instar des marques de luxe, Moët Hennessy range ses produits dans de jolis coffrets destinés à être gardés longtemps après les fêtes…
Certains accessibles. D’autres pour rêver.
De Cape Town en Afrique du sud à Kyoto au Japon en passant par Buenos Aires en Argentine ou Berlin en Allemagne, la Maison Veuve Clicquot réinterprète les panneaux de signalisation et y inscrit la distance qui sépare la destination de son siège à Reims. 130 km avec Paris par exemple.
Clicquot Arrow, c’est le nom de ce coffret en forme de flèche qui abrite un Brut Carte Jaune. Il plaira aux jeunes car il « dépote ».
Coffret Veuve Clicquot Arrow. Prix conseillé 44 Euros.
Celui de la Maison Ruinart qui s’est depuis toujours passionnée pour le monde de l ‘art plaira aux artistes par ses références : carte blanche à Erwin Olaf, photographe hollandais de renommée mondiale. Erwin Olaff a voulu rendre hommage à Mucha. Pourquoi Mucha ? Parce que André Ruinart dès 1896 a demandé à l’artiste tchèque d’imaginer une affiche pour sa maison. Ce sera la première « réclame » que Mucha réalise pour une maison de champagne. A l’époque, son affiche de Gismonda, le drame de Victorien Sardou, nouveau spectacle de Sarah Bernhardt, fait un triomphe.
120 ans après, Erwin Olaf rend hommage au grand interprète de l’art nouveau avec une nouvelle Caisse-cave : des courbes gravées dans un bois couleur craie qui rappelle les arabesques du style Mucha ainsi que les graffitis retrouvés dans les somptueuses crayères de la Maison Ruinart.
La Caisse-cave est fabriquée en bois 100 % issu de forêts éco-gérées. A l’intérieur, 2 flacons de Ruinart Blanc de blancs et 2 de rosé. Edition pour « happy few » limitée à 100 exemplaires dans le monde au prix de 450 Euros. En vente sur l’e-boutique de la Grande Epicerie (www.lagrandeepicerie.com) ou sur place à Reims, 4 rue des Crayères.
Avec Krug (www.krug.com), nous entrons dans l’univers de la maroquinerie. Et il s’agit de transporter des bouteilles dans deux sacs en édition limitée spécialement conçus pour elles. Les Maison Krug et Berlutti (www.berluti.com), toutes deux fondées au 19ème siècle se marient pour réinterpréter le modèle emblématique de la seconde « Un jour ». 100 exemplaires numérotés pour « Short Journey » et « Long Journey » patinés couleur cerise noire, extérieur en cuir Venezia et accompagnés de verres « Joseph ». Une bouteille de Krug Grande Cuvée et une bouteille de Krug Rosé. 3600 et 4400 Euros.
Mais l’apothéose, et uniquement réservée aux très grands amateurs de cognac richissimes, revient à la Maison Hennessy. Un écrin qui subjugue pour protéger Hennessy 8 : 8 comme le nombre de générations de la famille Hennessy et des Maîtres Assembleurs de la famille Fillioux, et 8 comme le nombre d’eaux-de-vie exceptionnelles qui entrent dans sa composition.
Il a fallu 3 ans de travail à Arik Lévy pour le réaliser. Regardons tout d’abord de plus près la carafe : une sculpture en cristal enchâssée de 8 anneaux réalisée par Baccarat en cristal soufflé. Une prouesse technique pour le maître-verrier. Un fil de soie couleur cuivre scellé avec un médaillon enserre le col pour la mettre en valeur. Un savoir-faire unique de baudruchage réalisé par la Maison Guerlain.
La carafe est coiffée d’un cabochon gravé où s’exprime une symbolique florale faisant écho aux 8 anneaux.
Un coffre « fait sur mesure » accueille et protège la carafe.Le matériau choisi par l’artiste est la douelle de bois de chêne issue de la tonnellerie de la Maison, la Sarrazine. Il raconte et met en scène les savoir-faire de la Maison Hennessy, qui fabrique elle-même une partie de ses barriques.
Il rappelle également sa terre d’origine : le coffre est traversé de haut en bas par un sillon évoquant la rivière Charente, avec un « lit » fait de cuivre.
C’est tout à la fois une oeuvre d’art, une scène d’histoire et une ode à la créativité humaine…
Hennessy·8 est présenté en édition limitée de 250 carafes numérotées. La première édition se compose de 100 coffres au prix de 35 000 euros.
Isabelle Monrozier. Décembre 2016/laradiodugout.fr
La veuve clicquot est pour ton hôtesse de l’Air préférée