Ne dites pas à vos amis australiens que vous avez découvert la Pavlova en Nouvelle Zélande. Mais ne dites jamais à vos amis néo-zélandais que vous avez découvert la Pavlova en Australie.Vous risqueriez de vous brouiller à jamais avec eux, tant ces deux pays mettent un point d’honneur à revendiquer la paternité de ce dessert délicieux pas forcément très connu du grand public.
Le ou la pavlova d’ailleurs, les deux se disent, est un dessert à base de meringue ainsi nommé en l’honneur de la ballerine russe Anna Pavlova. Il ou elle a comme spécificité d’être croustillant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur, surmonté d’une crème fouettée parfumée et de fruits de saison. Un dessert idéal été comme hiver, après un déjeuner ou un dîner copieux ou frugal car il reste frais et ….léger, et qu’il apporte une touche d’exotisme .
Le pâtissier, Christophe Michalak par exemple, ne perd jamais l’occasion d’en faire l’éloge. Il a découvert cette pâtisserie au cours d’un voyage en Australie, comme votre serviteur. Et dans un numéro récent du Fig Mag, il explique qu’il en confectionne lorsqu’il se met en cuisine pour ses amis le week end.
C’est pour cela que l’on applaudit des deux mains l’ouverture de la deuxième boutique parisienne de la « Meringaie » qui a fait de la pavlova son produit unique excepté quelques friandises comme de magnifiques guimauves notamment..
Deux boutiques, c’est dire le succès en 2 ans seulement. Benoît Bardon est cofondateur avec son épouse Marie, de la Meringaie
Dans la boutique « historique », rue de Lévis, où on les prépare au vu et au su des clients, il s’en vend l’équivalent de 2500 à 3 000 parts par semaine. Or la pavlova n’est pas un gâteau très connu en France.
Benoit Bardon, un propriétaire heureux tout comme comme Nicolas Bouillard, le pâtissier qui élabore les recettes
La « Meringaie » en propose 5 à « sa carte » dont une nouvelle chaque semaine qui reste en vente 15 jours, sans oublier le « sur-mesure ». La formule permet à chaque client de composer sa propre création, aussi bien dans la boutique que sur le site, en choisissant sa crème fouettée et ses fruits.
Et elle est surprenante cette pavlova au calisson du Roy René qui a pignon sur rue, rue de Lévis également. Une collaboration s’imposait !
Bien sûr, on pourra aussi essayer de réaliser soi-même sa pavlova. Pour cela la Radio du Goût présente le livre publié aux Editions la Martinière et réalisé par la Meringaie pour faire partager sa passion : « Pavlova« .
Isabelle Monrozier/ septembre 2017/laradiodugout.fr
La Meringaie : près du Bon Marché, au 41, rue du Cherche Midi à Paris dans le 6 ème, et dans le 17 ème, 21 rue de Lévis.
www.lameringaie.com,