Un nouveau duo à la tête de la Maison de cognac Courvoisier
Patrice Pinet part à la retraite après plus de 30 ans au service de Courvoisier. Richard Costa-Savelli le remplace en tant que directeur général. Thibaut Hontanx devient le septième maître-assembleur de la maison de Cognac.
Après plus de trois décennies dans la maison Courvoisier, Beam-Courvoisier annonce le départ à la retraite de Patrice Pinet.
Richard Costa-Savelli le remplace en tant que directeur général. Thibaut Hontanx devient quant à lui le septième Maître-Assembleur de la Maison de cognac. Il sera gardien du style floral de la marque.
« LamMaison Courvoisier souhaite rendre hommage à l’héritage exceptionnel de Patrice Pinet, qui a rejoint la maison en tant que directeur de production en 1989 avant de devenir maître-assembleur en 2009. Parmi ses réalisations phares au sein de Courvoisier, Patrice Pinet a renforcé le contrôle qualité, obtenant une première certification ISO en 1994. Il a également conduit le transfert des lignes d’embouteillage à La Belloire en 1998. En 2020, Patrice Pinet a piloté l’acquisition du Domaine Guilloteau » rappelle l’entreprise dans un communiqué.
« Nous entrons dans une nouvelle ère pour Courvoisier, je suis impatient de travailler avec Thibaut au développement de notre maison et à la perpétuation de ses traditions vieilles de 200 ans » déclare Richard Costa-Savelli, ancien directeur adjoint.
Un effort collectif des vignerons aux distillateurs
Avant sa nomination, Thibaut Hontanx a pour sa part occupé la fonction de maître distillateur auprès de Patrice Pinet. C’est ce dernier qui l’a choisi pour lui succéder. « C’est un immense privilège de continuer à faire du rêve de la maison Courvoisier une réalité » indique Thibaut Hontanx.
« En tant que nouveau gardien de notre gamme exceptionnelle de cognacs, je continuerai à incarner l’engagement de la maison envers sa communauté. Parce que chaque goutte de notre cognac est le fruit d’un effort collectif, de nos vignerons à nos distillateurs, nous savons l’importance et la force de nos liens, en tant qu’artisans de Jarnac. »
Source : www.vitisphere.com
Château La Dominique, 2019, un millésime entre authenticité et modernité
Le Château La Dominique, propriété aux milles nuances entre audace et précision. L’histoire de La Dominique débute au XVIIe siècle lorsque le château devient un Grand Cru Classé. Situé au nordouest de Saint-Emilion, en bordure de l’appellation Pomerol, le Château La Dominique cultive sa distinction depuis de longues années.
C’est en 1969 qu’une nouvelle page s’écrit pour le Château La Dominique lorsque le grand homme d’affaires Clément Fayat acquiert le vignoble. Depuis ce Grand Cru Classé de Saint-Emilion n’a cessé de se réinventer : en 2014, la traditionnelle demeure du XVIIIème siècle a accueilli un chai avant-gardiste signé Jean Nouvel, architecte de renommée internationale. La maison de maître et le cuvier sont reliés physiquement par le cœur du bâti. Belle allégorie : la manière de respecter le passé est d’être authentiquement moderne.
CHÂTEAU LA DOMINIQUE – 50ème MILLÉSIME – 2019
Un terroir d’exception
Les 29 hectares de la propriété jouissent d’un sol argilo-graveleux, argilo-calcaire et de sables sur argile. Avec un âge de trente ans en moyenne les vignes se développent dans un environnement sain et équilibré.
Encépagement : 85% Merlot – 13% Cabernet franc 2% Cabernet sauvignon.
Mode de Culture : Traditionnel, enherbement naturel un rang sur deux en fonction de la vigueur.
L’élixir de chaque instant
Les baies sont soigneusement ramassées à la main, les vendanges se déroulent du 18 au 30 septembre pour les Merlots et les 03 et 04 octobre pour les Cabernets.
Sa robe rouge grenat ainsi que son bouquet séducteur et gourmand laisse place à des notes de fruits rouges et de tabac. On y retrouve une attaque franche, et une bouche ronde et charnue. Un vin structuré avec une belle fraîcheur et une finale équilibrée.
Château la Dominique produit également un second vin, Relais de la Dominique, un vin d’appellation Saint-Emilion Grand Cru.
Relais de La Dominique arbore depuis 2018 une étiquette résolument moderne et identitaire, en alliant l’authenticité de la demeure du XVIIIème siècle à la modernité de son chai signé par l’architecte Jean Nouvel.
RELAIS DE LA DOMINIQUE 2019
100% Merlot. L’élevage se fait à 15% en barriques d’un vin et 85% en cuves pendant 14 mois.
Un bouquet de fruits rouges et d’épices douces séduiront les papilles. En bouche une certaine souplesse et rondeur qui laissent place à beaucoup de gourmandise.
Engagement 2022
Un engagement environnemental collectif
Les Vignobles Clément Fayat ont intégré le 18 janvier dernier le fonds VitiRev Innovation, 1er fonds européen dédié à la transition écologique de la filière viti-vinicole, aux côtés de la Région de la Nouvelle-Aquitaine et de la Banque des Territoires.
« Nous sommes fiers de faire partie des entreprises pionnières qui investissent en faveur de l’émergence et de l’accompagnement de la filière viticole en région Nouvelle-Aquitaine vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Le projet s’inscrit parfaitement dans notre démarche de développement durable et responsable. Volontariste et engagée, nous cherchons à minimiser l’impact des différents gestes sur l’environnement avec l’obsession de la préservation de la faune et de la flore. » Gwendeline Lucas, directrice générale des Vignobles Clément Fayat.
Domaine Bassac : sacré tandem !
Depuis qu’ils ont repris le Domaine Bassac en 2014, François Delhon et Jean-Philippe Léca n’ont cessé de faire évoluer leur vignoble vers l’excellence. Une quête que le tandem mène avec brio à grands renforts de moyens techniques, environnementaux et commerciaux.
Préserver et développer la valeur ajoutée de Bassac
Produisant des vins biologiques depuis 1990, le Domaine Bassac s’inscrit comme un pionnier de la viticulture bio en Languedoc. Une valeur ajoutée que François Delhon et Jean-Philippe Léca développent jusqu’aux dernières méthodes avant-gardistes en la matière : obtention du label “bee-friendly” qui vise à éliminer les insecticides nocifs pour les pollinisateurs ; traitements effectués la nuit ; gestion de l’utilisation de l’eau dans le vignoble ; travail important sur l’enherbement et volonté de pratiquer le pastoralisme ; conversion de 10 hectares en biodynamie d’ici la fin de l’année ; reprise des vendanges manuelles ; réflexion sur la plantation de cépages résistants à la chaleur…
Des engagements concrets qui se sont par ailleurs accompagnés du lancement de la cuvée “Empreinte”, en partenariat avec “Biocoop” : « Cette cuvée a pour but de réduire l’empreinte écologique par le choix des matières sèches et l’intégration du ‘’réseau consigne national’’, explique Jean-Philppe Léca. » « La bouteille, ainsi consignée, est apte au réemploi », poursuit-il.
Rompre en douceur avec le passé
Historiquement, le Domaine Bassac a toujours commercialisé des vins d’entrée et de milieu de gamme. Un aspect commercial avec lequel le duo rompt doucement mais sûrement, en vue de premiumiser sa gamme de vins. Une ascension amorcée qui donne encore plus d’idées au binôme qui retravaille dans le même temps son image de marque pour « créer un attachement fort à Bassac », confie Jean-Philippe Léca.
« Des projets plein la bouteille ! »
Elaboration d’une Carthagène à partir de Carignans ; Sauvignon blanc en vendanges tardives ; préparation d’un vinaigre à la suite d’un « accident de vinification »… l’imagination débordante des vignerons n’a aucune limite.
Sans perdre de vue l’ascension qualitative à laquelle ils aspirent, ces derniers ont également créé la gamme “little parcel” dans laquelle « les vins sont issus d’une sélection des plus belles parcelles de vignes de nos amis, que nous cultivons ensemble et que nous suivons jusqu’à la vinification et l’élevage », explique François Delhon. Des vignes jusque-là cultivées sous l’AOP Languedoc et « pourquoi pas, bientôt, sur d’autres régions françaises… », s’interroge ce dernier qui n’a pas davantage de limites géographiques.
La cuvée éphémère : constante dans le succès
Aucun millésime ne passe au Domaine Bassac sans que son épatante cuvée éphémère ne remporte la médaille d’or au Concours Challenge Millésime Bio « alors que chaque année est différente », s’amuse Jean-Philippe Léca. D’abord déclinée en rouge, elle est désormais disponible en blanc dont on peut actuellement déguster le millésime 2020.
Un succès qui n’a pour le coup rien d’éphémère et récompense ces vins assemblés à partir de jus qui « racontent le mieux le millésime ». Syrah élevée 12 mois en barrique pour la version rouge 2018 ; Chardonnay, Vermentino et Sauvignon blanc pour la version blanc 2020.
Le Château La Peyruche : des vins marqués par la biodiversité
Sur les coteaux de la commune de Langoiran, en Gironde, le Château La Peyruche parie sur une viticulture biologique en mettant l’accent sur la biodiversité. Une démarche réussie pour Bertrand Weisgerber : le millésime 2021 est le premier à être labellisé bio alors que les vins commencent à porter aussi la signature de la richesse apportée par ces nouvelles méthodes culturales.
Au cœur de la biodiversité
Entre potager bio de 400 m² et jachères mellifères, 50 hectares des terres du Château La Peyruche sont réservés à la nature et sont l’écrin d’une polyculture traditionnelle. La biodiversité s’exprime à travers la faune qu’il est possible de croiser sur le domaine : chevreuils, sangliers, faisans, lièvres, hérissons qui reviennent au domaine mais aussi des vaches dans les prairies et des chauves-souris dans les carrières. Une vingtaine de ruches a été implantée sur le domaine et produit 120 pots de miel. Entre les 2 vergers, 350 arbres sont en cours de plantation dans le cadre du projet d’agroforesterie cher à la famille Weisgerber ; il s’agit de cormiers, chênes, mûriers blancs, abricotiers, noyers… Ils servent de refuges à une multitude d’oiseaux dont le domaine s’est attaché à faire le recensement et à encourager de nouvelles nidifications en y installant 15 nichoirs dès cette année. Des sources et zones humides complètent la palette des paysages nécessaires au foisonnement de cette vie nouvelle. Une richesse que toute l’équipe commence à retrouver dans la variété expressive de ses vins.
Zoom sur le premier vin labellisé bio
Bordeaux Rosé – 2021
Premier millésime Bio du domaine, ce rosé 100% Merlot est à la fois léger et expressif en bouche. Equilibré et plein de contrastes, le Bordeaux Rosé du Château la Peyruche conserve une fraîcheur et une minéralité remarquables et étonnamment complexes. La robe est pâle et lumineuse évoquant un jus de pomelos frais. Au nez, on est cueilli par des notes d’agrumes et citron confit mâtinées d’arômes de fleurs blanches. La bouche est droite et suave. Un bel équilibre entre le gras, l’acidité, l’onctuosité et l’amertume. Disponible à partir de mi-avril
PVC : à partir de 8 €
A l’automne : de nouvelles cuvées bio en rouge
Pour célébrer les premiers jus de vin biologique produits à La Peyruche, deux cuvées issues de la même parcelle sont en cours d’élevage. Sur les coteaux orientés plein Sud, Merlot et Cabernet-Sauvignon ont des expressions souvent différentes mais complémentaires. La tradition bordelaise les mêle souvent par l’assemblage. Cependant, le Château La Peyruche a pris le parti de laisser leur singularité et expressivité se distinguer pour produire, à travers un élevage en amphore et dans le respect des caractères variétaux de ces emblèmes du vignoble, deux cuvées d’exception… Rendez-vous à l’automne 2022 pour déguster. PVC : à partir de 15€
Ces deux vins labellisés bio seront disponibles à la vente dès cette année sur la boutique en ligne : https://www.chateau-lapeyruche.com/boutique
L’équipe du site Infosvin créé par Roger Clairet/laradiodugout.fr/février 2022