Candidat au Bocuse d’Or.
Quand Jacques était enfant, son père, pendant ses temps libres, faisait la cuisine pour des banquets d’associations.
« Je me souviens des longues heures passées ensemble pour faire mon gâteau de communion. »
A ses yeux, sa plus importante expérience demeure le premier jour qu’il a passé dans une cuisine qui n’était ni celle de son père ni celle de son école. « J’ai appris que même si l’on cuisine bien et que l’on connaît beaucoup de
recettes, d’ingrédients et de techniques, on n’arrête jamais d’apprendre. C’est une histoire sans fin ».
Le chef qu’il admire le plus et qu’il n’a pas encore rencontré est Anne-Sophie Pic, trois étoiles au Michelin, « c’est un grand pas pour la parité dans le métier et elle le mérite. »
Jacques privilégie une cuisine « simple et jeune, qui mixe tradition et nouveauté, pleine de petits secrets et ouverte à tous les arômes du monde entier. » Il prend plaisir à cuisiner des plats simples et savoureux. « La cuisine luxembourgeoise fait souvent appel aux abats, ris de veau et rognons bien assaisonnés et accompagnés d’une sauce goûteuse. Voilà où je puise mon inspiration et j’essaie de l’adapter à ma cuisine. »
Il apprécie la cuisine française pour ses bases traditionnelles, ses produits locaux variés, ses saveurs et sa délicatesse.
De la cuisine asiatique , il affectionne l’originalité et les saveurs méconnues.
Il aime l’agneau, « parce qu’il peut être préparé de multiples manières. La viande est déjà goûteuse. J’aime aussi le canard, rôti dans son entier ou en pilons. » et le turbot, « pour sa fermeté et son goût. »