Il a eu son premier Polaroid à huit ans. Il s’est acheté son premier appareil, un Pentax, à quinze ans. Mathieu Bourgois a le cœur sur la main et il le met aussi dans l’objectif. Ses photos de Chefs traduisent cette générosité. Découvrez-les sur son site
Comment en est-il arrivé là? Son père était éditeur. « A force de grandir en compagnie d’auteurs j’ai fini, dit-il, par les les prendre en photo ». Il passe le bac en France mais ne sait pas trop quoi faire. Il suit les cours d’ une école d’art plastique aux Etats-Unis. Il restera à New-York presque dix ans. Il fait tous les métiers. Il sera même chef à domicile, car entre deux voyages aux USA, il a fait ses armes au Récamier à Paris.
Il rentre en France juste avant les attentats du 11 septembre et c’est à Paris qu’il rencontre sa femme, Caroline, une new-yorkaise! 15 ans durant il photographie les écrivains qui l’emmènent dans les restaurants où il rencontre les chefs. Depuis 4 ans il fait leur portrait. « L’un de mes plus beaux souvenir a été avec Eric Fréchon « .
Edouard Cointreau fait appelle à lui pour « tirer les portraits’ des vainqueurs des Gourmand World Cookbook Awards à Paris, et aujourd’hui à Pékin, où j’ai fait sa connaissance.
Le fils de Mathieu, Samuel, a neuf ans. Il souhaite être critique gastronomique ou fermier restaurateur. Je suis persuadé, qu’un jour, Papa le prendra en photo pour la postérité.
Thierry Bourgeon/ Pékin. mai 2014. laradiodugout.fr
Mathieu Bourgois raconte son « histoire » au micro de la Radio du Goût
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