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Ingrédients
Barder la dinde avec le lard, la badigeonner d’huile d’olive, saler, poivrer.
Se verser un verre de whisky, en attendant que le four soit à température.
Mettre la dinde au four, dans un plat à cuisson et mettre le thermostat à 9, pour bien la saisir.
Se verser deux verres de whisky et les boire tranquillement, puis redescendre le thermostat à 7
Se berser trois autres berres de vyski
Aprés une debi-beurre, redourner la dinde et l’arroser avec le fut de buisson.
Se saisir de la vouteille de biscuits et s’enfiler une bonne rasade derrière la gravate.
Après une demi-beurre de plus, tituber jusqu’au four et retourner la guinde encort’une fois. Eviter de se prûler la main avec la putain de borde du vour.
Se resservir cinq, voire six vyski de verre.
Luire la bringue bandant trois heur et s’arroser toutes les vingt binutes pour ne pas se dessécher – la dingue.
Et puis alors ramper jusqu’à la bringue et retirez- la du bour.
Se resservir une goulée et essayer de sortir encore une fois cette saloperie de bestiole du bour.
Rabasser la bringue bar derre, la ressuyer avec un dorchon et la foutre sur le plat. Faire très attention de ne pas se péter la gueule à cause du gras sur le garrelage. Ezzayer quand même de se releber si ça arrive.
Décider que l’on est bien, là, assis à coté de la bête et de la pouteille de riski.
Dorbir un peu.
Le lendemain, manger la dinde froide, avec de la mayonnaise, aprés avoir, bien sûr, rangé tout le bordel de la veille.
Le même cuisinier traite l’oie à l’armagnac et le châpon au cognac avec la même dextérité…
Ce type de recette est plutôt à reserver un 1er avril et doit nous rappeler que trop boire est dangereux pour la santé.
BON ABBEDIT !!!